Aujourd’hui, notre monde n’a d’autres choix que d’affronter collectivement la finitude de ses ressources, l’ampleur des destructions environnementales et la nécessité de vivre autrement. Le chemin sera long et le coût certain. Il faudra vaincre la résistance des industries polluantes, leur trouver de sérieuses solutions de remplacement, combattre les intérêts financiers considérables de celles qui épuisent les ressources naturelles, affronter l’enracinement de la consommation dans nos modes de vie. Mais quoiqu’il en soit, ce coût sera inférieur à celui de l’inaction.
Nous avons la conviction que la mutation écologique est nécessaire. Face au péril écologique, le laisser-faire, l’incantation ou les bonnes intentions ne feront rien. Nous pouvons préférer au contraire l’anticipation, la prévision et la conduite du changement. Cela suppose de changer de logiciel politique. Nous, socialistes, avons cru sincèrement en la croissance. Aujourd’hui, le progrès n’est plus au rendez-vous. Notre modèle de civilisation, fondé sur le productivisme et une conception de l’homme affranchi de la nature est exténué. Il faut maintenant tracer les chemins politiques de la transformation. C’est le devoir notre génération. Réinventer nos vies n’est pas une mince affaire, mais c’est notre chance collective. Si les ressources de la planète sont limitées, celles de la créativité humaine sont illimitées.
Il nous faudra mettre un terme à la « malcroissance », ce qui ne veut pas dire s’engager dans la décroissance. L’opposition entre croissance et décroissance n’a pas de sens. Les secteurs polluants devront décroître ou muter, les secteurs de l’économie décarbonnée devront, eux, croître. Plutôt que subir le déclin qu’impliquerait notre passivité, nous proposons donc que nous utilisions nos ressources pour prendre la tête de la mutation. Ce n’est pas simplement verdir notre économie, c’est inventer de nouveaux métiers, de nouvelles industries, de nouveaux procédés pour un New Deal vert. Nous allons changer nos manières de produire, de consommer, tout simplement de vivre. Nous allons isoler nos maisons, découvrir d'autres modes de transport, changer notre alimentation, consommer en citoyens. Révolution énergétique, bioassistance, biomimétisme, économie circulaire sont à l’ordre du jour. Tout autant que la fiscalité comportementale, la taxe carbone rose-verte guidée par un souci d’équité. Car l’équité dans la conversion est bien la clé de la réduction de nos émissions de CO2. Ainsi, tous les ménages, y compris les plus modestes, vont devenir investisseurs dans la mutation et non plus victimes de cette stratégie du changement. L’écologie ne doit pas être une punition collective, mais au contraire l’instrument pour placer la France dans la compétition internationale. La mutation écologique, c’est en fait plus que l’écologie, c’est le pilotage politique et démocratique du changement de société et de modèle économique.
Nous avons la conviction que la mutation écologique est nécessaire. Face au péril écologique, le laisser-faire, l’incantation ou les bonnes intentions ne feront rien. Nous pouvons préférer au contraire l’anticipation, la prévision et la conduite du changement. Cela suppose de changer de logiciel politique. Nous, socialistes, avons cru sincèrement en la croissance. Aujourd’hui, le progrès n’est plus au rendez-vous. Notre modèle de civilisation, fondé sur le productivisme et une conception de l’homme affranchi de la nature est exténué. Il faut maintenant tracer les chemins politiques de la transformation. C’est le devoir notre génération. Réinventer nos vies n’est pas une mince affaire, mais c’est notre chance collective. Si les ressources de la planète sont limitées, celles de la créativité humaine sont illimitées.
Il nous faudra mettre un terme à la « malcroissance », ce qui ne veut pas dire s’engager dans la décroissance. L’opposition entre croissance et décroissance n’a pas de sens. Les secteurs polluants devront décroître ou muter, les secteurs de l’économie décarbonnée devront, eux, croître. Plutôt que subir le déclin qu’impliquerait notre passivité, nous proposons donc que nous utilisions nos ressources pour prendre la tête de la mutation. Ce n’est pas simplement verdir notre économie, c’est inventer de nouveaux métiers, de nouvelles industries, de nouveaux procédés pour un New Deal vert. Nous allons changer nos manières de produire, de consommer, tout simplement de vivre. Nous allons isoler nos maisons, découvrir d'autres modes de transport, changer notre alimentation, consommer en citoyens. Révolution énergétique, bioassistance, biomimétisme, économie circulaire sont à l’ordre du jour. Tout autant que la fiscalité comportementale, la taxe carbone rose-verte guidée par un souci d’équité. Car l’équité dans la conversion est bien la clé de la réduction de nos émissions de CO2. Ainsi, tous les ménages, y compris les plus modestes, vont devenir investisseurs dans la mutation et non plus victimes de cette stratégie du changement. L’écologie ne doit pas être une punition collective, mais au contraire l’instrument pour placer la France dans la compétition internationale. La mutation écologique, c’est en fait plus que l’écologie, c’est le pilotage politique et démocratique du changement de société et de modèle économique.
12 propositions
- Créer de nouveaux indicateurs permettant de mesurer le développement
- Créer des bons obligataires du Trésor pour dégager plusieurs dizaines de milliards par an.
- Utiliser l’outil fiscal pour réaliser l’accélération de la conversion de l’économie
- Instaurer une taxe carbone rose-verte progressive et progressiste
- Constituer une Union renforcée des Etats européens des énergies durables et renouvelables
- Lancer un grand plan d’éco-rénovation du bâti
- Calculer différemment le prix de l’eau et de l’énergie
- Développer l’investissement énergétique individuel ou de voisinage
- Vivre autrement
- Fonder une économie « circulaire » de démantèlement et revalorisation
- Délivrer des labels verts
- Construire une fiscalité polleur-payeur sur les rejets et déchets
Crédit image http://themaxdavis.com/post/7456265920
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