La construction européenne était sans doute l'une des œuvres majeures du siècle qui s'est éteint, mais, à l'orée du nôtre, la voilà en panne sèche. Le chef d’œuvre reste introuvable et les doutes s'installent. Où est l'Europe de la croissance et des progrès ? Où est le modèle social européen qui élève le bien-être des hommes et des femmes de notre continent ? Où est le rempart contre la mondialisation libérale ? Où est la vision européenne du monde, de la paix, de l'échange, de la solidarité ? En fuite, voir trahis par ceux-là mêmes qui ont la main sur la machine européenne et font de l'Europe un empilement de Nations sans coordination, pis une organisation ultra-concurrentielle.
L’Europe en laquelle nous croyions était pourtant cette Europe qui devait améliorer nos vies, briser les égoïsmes nationaux, élargir les horizons de chaque citoyen faisant de son voisin un semblable, constituer un modèle économique et social européen.
L’Europe doit faire sa révolution car nous avons besoin d'elle. Nous sommes au milieu du gué. Et il nous faut maintenant dépasser les clivages d'antan. Il faut aller au-delà de la foi européenne un peu béate des partisans du oui ou des approches hypercritiques des partisans du non et s'unir pour sortir l'Europe de ce bourbier.
Arnaud Montebourg est aujourd'hui le seul candidat aux primaires à avoir voté Non au référendum au traité constitutionnel européen de 2005 et à avoir refusé de ratifier le traité de Lisbonne.
- Doter l’UE d’un instrument communautaire de surveillance de certains investissements sensibles.
- Politiser le droit européen de la concurrence pour constituer des champions européens
- Mettre la convergence sociale et fiscale à l’agenda immédiat de l’Union Européenne
- Doter l’UE d’un véritable budget communautaire
- Réformer les institutions européennes
- Passer un accord stratégique industriel avec l’Allemagne
- Développer les labels européens
crédit image : http://butnobodyknowsher.tumblr.com/page/3
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