2012 sera ma première élection présidentielle. J’ai grandi sous la droite. Chirac puis Sarkozy. 2012 représente donc pour moi un espoir de changement. Pourtant, je ne crois pas au PS d’aujourd’hui. Je pense que la Gauche doit porter une volonté de transformation de la société, un enthousiasme, une envie de changement. Pas grâce à un catalogue de promesses mais grâce à une vision globale de la société qui vise à changer le système dans lequel nous vivons.
Au PS aujourd’hui, seul Arnaud Montebourg porte pour moi cette volonté de changement en profondeur du système. Il représente le renouveau d’un PS, qui, il faut bien le dire, n’est plus capable d’inspirer envie ou adhésion des citoyens, même de Gauche.
Un renouveau d’ordre générationnel évidemment, en France, ce pays où un «jeune» en politique peut-être quelqu’un qui frôle la cinquantaine. Parce que dans ce PS où l’on ne laisse pas assez sa place à la nouvelle génération, il serait bon pour nous d’envoyer un signal fort.
Un renouveau des pratiques politiques aussi. Parce qu’on l’a vu, Arnaud Montebourg n’a pas peur de déranger quand cela s’avère nécessaire. Il s’est battu contre les paradis fiscaux, quand tout le monde s’en accommodait, il s’est battu pour faire traduire Chirac en justice, il s'est battu pour mettre en place un système de primaires démocratiques au PS, il s'est battu pour mettre fin aux agissements mafieux de la circonscription des Bouches du Rhône.
Un renouveau idéologique surtout. Parce que les crises financière, économique et sociale de 2008 et de 2011 doivent inciter la Gauche à un changement de modèle. On l’a vu, c’est tout un système qui ne fonctionne pas. Comment peut-on continuer à prôner l’adaptation à ce système, même en palliant ses effets les plus délétères ? Arnaud Montebourg est le seul à disposer d’un vrai programme de transformation. Il propose une réforme du système financier, en mettant fin à la spéculation financière, en encadrant les banques. Il suffit de regarder autour de nous aujourd’hui pour voir qu’il est plus que jamais nécessaire de prendre de mesures fortes pour permettre à la politique de reprendre la main sur la finance. Il défend également plusieurs autres idées phares : le capitalisme coopératif, qui, en rendant les salariés copropriétaires de leur outil de travail, permettra un meilleur partage des profits et de meilleures conditions de travail ; la démondialisation, parce que ça n’a pas de sens de produire à des milliers de km et dans des conditions indécentes des objets que les consommateurs n’auront bientôt plus les moyens d’acheter ou encore une VIème République, plus juste, moins coupée du peuple.
Ne nous laissons pas paralyser par la peur de perdre une nouvelle fois. Il n’y a ni 21 avril ni vote utile dans cette primaire. Il n’y a qu’un vote de conviction pour celui qui sera le plus à même de porter nos idées. J’ai choisi Arnaud Montebourg.
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